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LANI RABAH - Ayen Ayen

 
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Ayen ayen
Thagumadh afin dhasadh
Ayen ayen
Zath wudhmiw ith chanfed
Ayen ayen
Uruminegh ayithxadh 3edh
Ayen ayen
Teyriw a3zizen it-ghadredh
Ayennnn ayeeennnn
Lexyudh ith-chudedh it-gazmedh
2_ Limer hsigh as thyitha
Athili si zik imrawlagh
Iw-aken s azeka umathulfughara
Tayrim ar dhat3afsegh
S guliw ar dha tsufghagh
As thavrek ar dha tghumegh
Iwaken uttnernara
Zigh kem tarĝidh tagara
Adagio ur thachli3dhara
Ur d'iyi thabardh_ara
Yima adugrigh dhi lmahna
Ayen ayen
Tagumadh ayi dhasadh
Ayen ayen
Zath wudhmiw it-chanfed
Ayen ayen
Uruminagh ayi txadh3adh
Ayen ayen
Tayriw a3zizen ithghadhredh
Ayen ayennnn
Laxyudh igchuden ithgaszmedh
2 _Sgasen dag nemyfsel
Adayeni 3uhdhagh tadsa
Takliyi amzun del muhal
Iwaken atidsdhalagh
Deg miw dayen ifuk wawel
I fukiyi il wayen adhadragh
Abighed iwul thimchukel
Zgam deyagi dravhagh
Azrigh dayen ifuth lhal
Ar thamem aken adawragh
Imer d yelis lahlal
Att faqedh uqval adselvagh
Ayen ayen
Thagumedh ayidhasadh
Ayen ayenn
Zath wudhmiw it-chanfed
Ayen ayenn
Uruminegh ayithxadh
Ayen ayen
Tayriw a3zizen ithghadhredh
Ayen ayenn

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LANI RABAH

LANI RABAH

Song Description

Biography

Lani Rabah : la beauté sur les braises de l’espoir

Lani Rabah est un auteur compositeur interprète algérien d’expression kabyle. Il est né en 1973 à Maatka, en Kabylie. Sa rencontre avec la musique n’était pas un hasard. Il aime l’art comme tout le monde, mais ses rapports avec la chanson sont plus profonds qu’un simple déclic : «Je peux dire que, dans mon cas, l’art est une question d’hérédité. Je tiens cela de ma famille à commencer par mon grand-père. Depuis ma tendre enfance, j’avais des instruments à ma disposition et je les manipulais à ma guise. D’ailleurs, le Mondole est mon ami d’enfance, j’aime jouer avec. ». À l’instar des enfants algériens, Rabah a fréquenté l’école tout en se doutant de sa qualité. Arrivé au collège, il a décidé de la quitter. La musique, son amour, sa passion a eu raison des études. Il quitte donc le lycée pour se consacrer à sa passion : « Je suis un amoureux de la beauté de l’art et de la musique. » Dès ses débuts, les connaisseurs du monde artistique avaient détecté son génie et étaient persuadés qu’il aura une carrière prometteuse, voire unique. De sa Kabylie natale, son génie a su créer des mélodies envoutantes et magistralement belles. En effet, il a pu marier les genres musicaux tout en gardant le cachet du terroir kabyle. A-t-il été influencé par certains artistes ? Rabah dira : « Non. J’ai plutôt des idoles comme Ferhat Mhenni, Matoub Lounès, El Hasnaoui, Ait Menguellet et tant d’autres, mais j’ai mon propre style. »

Lani Rabah n’a pas étudié la musique, mais il a l’oreille musicale. Il est très à l’aise avec tous les styles musicaux qui ont conquis la terre algérienne. Cependant, ce qui importe pour lui est surtout la qualité du produit final : « Il n’y a pas un style proprement kabyle. Il y a plusieurs genres musicaux qu’on côtoie. Ceci étant dit, pour moi, ce qui compte dans la chanson ou dans l’art en général, c’est la beauté qui s’y dégage. » L’artiste a beaucoup d’ambition et d’exigences pour parfaire son art, mais les moyens en font défaut : « Les studios d’enregistrements ne sont pas équipés de matériels sophistiqués pour améliorer la sonorité des œuvres. Tout est cher. Le pouvoir n’aide pas les artistes et ne se soucie pas vraiment de l’art, le vrai. »

Tous les thèmes lui tiennent à cœur. Il y a évidemment l’amour, mais aussi tout ce qui touche à la vie d’un peuple : « Je suis un citoyen social et sociable. Ce qui se passe chez nous me fait mal. Je me mets toujours dans la peau d’un citoyen algérien qui a mal et qui demande des comptes au pouvoir. C’est le rôle de l’artiste de chanter la douleur et les rêves des citoyens. » À l’instar de tous les artistes, le thème de l’amour a enclenché ses premières créations. Les chansons comme Ḥemlaɣ-kem (Je t’aime) ou Anda Kem (Où es-tu?) révèlent à elles seules le degré de la sensibilité de l’artiste. Il vénère ce noble sentiment à un tel point que sans lui, la vie devient fade et dépourvue de sens. D’ailleurs, le texte de ‘’Anda Kem’’ confirme le rôle de l’amour dans l’épanouissement de l’être qui le ressent : « Où es-tu? Loin de toi, je n’ai point de répit. Je suis piégé par ton absence. Mon cœur saigne. C’est toi mon remède. Si tu as entendu mon cri, réponds-moi. Sans toi, point de printemps. » Viennent ensuite ‘’A tamurt-iw’’ (Mon pays) et ‘’Andat Lahqiw ‘’ (Où est part?) qui traitent de cette relation que le citoyen a avec sa patrie. Dans cette dernière, l’artiste implore sa patrie de répondre à ses doléances : « Où est ma part ? Où sont mes droits ? Point de bonheur en ton sein. J’ai mal, je ne te comprends pas, tu as bousillé ma vie. Je suis fatigué. Tu n’as pas de cœur. J’ai fréquenté ton école tout en sachant qu’elle n’est pas crédible. Mes efforts sont vains. Le temps passe. Je suis encore déçu et désespéré. » Dans ‘’A tamurtiw’’, le poète persiste et signe:« Mon pays, tu ne veux pas changer. L’attente des jours meilleurs perdure. Nous sommes fatigués. Tu as tué notre jeunesse. Tu n’as pas de cœur. Tu ne veux pas qu’on te serve, qu’on te développe. On dirait qu’on n’est pas tes enfants. Tu as oublié ceux qui sont morts pour ta liberté. Tu les as remplacés par des obscurantistes. Les lions sont morts parce qu’ils nous ont ouvert les yeux quant à notre identité et notre histoire. Lounès Matoub est assassiné. Les larmes ne sècheront pas de sitôt. Tu ne veux pas de nous. Tous les signes incitent à la mort. ». Il y a enfin, cette chanson ‘’Taswaath’’(Le constat) qui dresse un tableau d’une crise cruelle dans laquelle se démène l’Algérie. Une crise qui dure et qui ronge tout le monde notamment la jeunesse : « Quand est-ce que les choses changeront-elles en mieux? On s’est habitué au pire. On a sombré dans les ténèbres du désespoir. On ne voit la vie et la paix que dans nos rêves. Au réveil, la réalité nous ébranle. On suffoque. Notre jeunesse est sacrifiée. On est perdu. On sillonne dans l’obscurité. On est dispersé à travers le monde. On pleure en vain. Les problèmes nous ont usés. L’impasse est pesante. Nous sommes saturés et vidés de toutes nos énergies. ». Bref, en écoutants ses albums, la qualité des textes et des mélodies sont interprétés par une voix rocailleuse, mais agréable et douce à savourer.

Parallèlement à la crise multidimensionnelle qui secoue l’Algérie, la cause amazighe continue à subir les manipulations systémiques, mais aussi les tiraillements qui rongent ses défenseurs. Lani Rabah souligne ceci : « Je suis algérien amazigh. Je respecte mon entourage, ma terre et mes montagnes. Quant à Tamazight, elle ne va pas bien à cause de la discorde qui a miné ses enfants. Sans l’union, on ne pourra pas avancer. Aussi, l’anarchie qui règne dans le pays, la course effrénée vers le gain facile ne font qu’empirer une situation déjà compliquée. Tout le monde court après l’argent et oublie les vraies valeurs. »

Qu’en est-il de l’état de la chanson kabyle? Lani Rabah pense que : « La chanson kabyle est dans un état critique. Le pouvoir a décidé de mettre en avant les chansonnettes de danse et de défoulement au détriment de la chanson kabyle de qualité. D’ailleurs, les vrais artistes ont du mal à se produire dans les grandes salles de spectacle. Cependant, il faut garder espoir, car il y a l’émergence d’une relève talentueuse qui porte encore la revendication amazighe. La pression que celle-ci subit encore inspire surtout les artistes engagés. Cette relève se soucie également de la qualité des mélodies. Ce type de chansons est beau même s’il est habillé de mélodies tristes très souvent. »

L’artiste Lani s’est retiré pendant quelques années de la scène artistique. Les raisons sont multiples, mais la plus grande cause est la crise politique qui a ébranlé l’Algérie : « La décennie noire avec ses drames et ses morts m’a bloqué. Je n’avais plus d’inspiration. Il y avait trop de politique partout. ». Rabah est revenu sur scène pour les prestations et la communion avec le public. Quant à la création, elle n’est pas encore au rendez-vous, selon lui.

Pour la communauté kabyle de Montréal, Lani Rabah qui est invité par l’Association des Berbères du Canada de Said Lacène sera au rendez-vous le 12 janvier au collège de Maisonneuve pour célébrer Yennayer, le Nouvel An Amazigh, en compagnie d’un autre artiste talentueux Rezki Grim qui ouvrira le bal d’un spectacle qui sera sûrement mémorable.

Djamila Adda

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